En 2014 déjà, une manifestation avait été organisée pour dénoncer la dangerosité de ce carrefour. Depuis, quelques aménagements de fortune ont permis d’élargir le trottoir et de le sécuriser quelque peu.
Mais le problème reste entier : comment aménager cet espace hérité d’hier pour permettre d’affronter les défis de demain : mobilité douce, sécurité des piétons et cyclistes, îlots de chaleur à supprimer, végétalisation ? Comment réorganiser et “rendre désirable” cette croisée urbaine ? Et l‘extrémité actuelle de la voie couverte avec son jardin en mouvement desséché et appelé “le désert” par les riverains, comment en faire un lieu agréable ?
En partenariat avec la Ville de Genève, l’HEPIA a posé ces questions à des étudiants qui ont travaillé en atelier interdisciplinaire sous la responsabilité du professeur Reto Camponovo et son équipe.
Les solutions préconisées sont très variées. Elles pourraient donner des idées aux habitants désireux de faire avancer ce dossier d’aménagement. Le choix des espaces considérés est aussi une question : faut-il se contenter de revoir l’aménagement de la dernière partie de la voie couverte ? Ou peut-on estimer que rien ne sera résolu - notamment le passage de la voie verte qui doit rejoindre le viaduc de la Jonction - tant qu’on n’aura pas prolongé la couverture jusqu’à l’entrée du cimetière de Châtelaine et au Parc Hentsch ?
Présentation dans le journal de la Maison de quartier de Saint-Jean
- Et si on prolongeait la couverture des voies ?