Comment cela a commencé, on ne s’en rappelle pas bien. Des affichettes sur les portes des immeubles, peut-être le deuxième, ou troisième jour du confinement, annonçant qu’à 18h, on chantera Je t’emmène au vent de Louise Attaque, il y a les paroles sur l’affiche. Alors côté cour ce jour-là à 18h, les gens sortent sur les balcons. Les notes de la chanson retentissent depuis un petit haut-parleur, une voisine dirige depuis en bas ce chœur naissant, les gens chantent. Tout recommence le lendemain, et c’est parti.