Savez vous que la diversité des plantes et arbres - telle qu’elle se présentait depuis des décennies, des siècles, sur les falaises, était le meilleur rempart à l’érosion et aux éboulements ?
Bien entendu pour éviter tout désagrément, mauvaises odeurs, pourritures, éboulis mineurs, ainsi que j’ai pu le lire dans la presse, de tels espaces vitaux ne peuvent que bénéficier d’un peu d’entretien régulier. Ce qui ne fût évidement pas le cas.
Un rasage intempestif tel que nous sommes en train de le constater est une absurdité.
Au delà des impacts négatifs écologiques (capture CO
Je crains que ces filets ne rendront pas leur bons offices sur le même horizon de temps que la nature. L’emballement du climat y veillera. Qu’elle sera la prochaine étape ? Un bétonnage - l’industrie du béton — fleuron de l’économie suisse — est probablement déjà en train de se réjouir de cette perspective qui se fera alors certainement au nom du développement durable... D’ici là on aura oublié le foisonnement de nature qui fut présent sur les falaise, occupés à essayer de sauver, coûte que coûte, les immeubles des falaise d’une chute dans le Rhône.
Benedicte Deryckere
Sur ce dossier :
Sur le site de la Bibliothèque de Genève, Les falaises de Saint-Jean vues du Bois de la Bâtie en 1779, une oeuvre de Christian Gottlieb Geissler
Sur le site de la Ville de Genève, présentation du site des Falaises de Saint-Jean et de son histoire
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