Soirée FORUM

Soirée Forum 25 octobre 2005 : "Tags et graffitis"

  • , actualisé le
  • par AD

Le Forum St-Jean/Charmilles vous invite à participer au débat public.

Mardi 25 octobre 2005 de 20h. à 22h. à la Maison de quartier de St-Jean

 Programme du forum « Tags et Graffitis »

Flyer

La question posée : nettoyer, peindre, décorer ... que faire sur nos murs ?

Une initiative de la Coopérative du Renouveau de St-Jean, préoccupée par l’aspect de ses bâtiments, et du groupe de pilotage du Forum St-Jean/Charmilles à l’écoute des habitants du quartier.

Débat animé par Joëlle Libois, professeure à l’Institut d’études sociales à Genève

Objectifs de la soirée

 Mieux comprendre le phénomène des tags et graffitis
 S’informer sur qui fait quoi et comment, d’où la présence d’une diversité de représentants des services publics, mais aussi d’artistes et d’artisans, et des représentants d’association du quartier.
 Écouter la diversité des opinions, car il n’y a pas de consensus autour de la question
 Offrir la possibilité aux habitants et usagers d’un quartier d’agir, de proposer et de participer.

Introduction du sujet et mise en perspective historique

Présentations et informations

 Service des bâtiments & Voirie Ville-Propre : Mme Stéphane Imbert-Chuat & M. Philippe Meylan
 Délégation à la Jeunesse : Thierry Vedovati (& Claudio Deuel)
Intervenir dans un parc, une école : exemple du parc Galiffe
 Service des écoles : M. Roggo Politique et exemple de réalisations sur les murs des écoles avec le soutien de profs des beaux-arts et une intégration des jeunes.
 Police genevoise : André Dudan, îlotier au poste de la Servette

Témoignage : une réflexion en court sur les voies

Coopérative du Renouveau de St-Jean - les ateliers sur les voies : Karin Farquet, coordinatrice

Ouverture du débat et parole libre aux invités et au public

 Agent de sécurité municipale : Emmanuel Droz, îlotier du poste des Charmilles.
 Service d’architecture : Mme Isis Payeras, cheffe de service.
 Passionné de graffs, photographe, André Beuchat, 80 ans, expose 18 photos dans la grande salle.
 Fresques murales : Maria Bill, artiste peintre
 Association de quartier : les Amis de la Terrasse du troc. Avec la participation de Pierre-Louis Chantre, écrivain et Julia Sorensen, plasticienne, en charge de l’installation texte, ainsi que de Laura
Györik-Costas, directrice artistique du projet de la Terrasse du troc.
 Jardinier paysagiste, Pascal Perracini. Réalisation de projets urbains.
 Ex atelier graffs de la Maison de quartier de St-Jean : Jo et Rona

Explication et déchiffrage d’un tag

Graffs en live par Jo et Rona, de 20h. à 21h. environ. Suivi d’explications et de témoignages.

Conclusion

Prolongation dans l’action, soit au sein du groupe de travail existant qui traite de la question au sein de la coopérative, soit sous forme de tout autre projet. Le secrétariat du Forum est à disposition
pour un soutien et des conseils.


 Compte-rendu de la soirée

Le 25 octobre : une soirée appréciée !

Tags et Graffitis : un mode d’expression ? Nettoyer, peindre, décorer ... que faire sur nos murs ? En réponse à cette invitation au débat, environ 70 personnes se sont
déplacées : des jeunes et des vieux, des passionnés et des curieux, des habitants et
des artistes, et des représentants de divers services municipaux. Une soirée très
ouverte et conviviale ! En lieu et place d’un compte-rendu exhaustif, nous vous
proposons simplement quelques phrases résumant les diverses interventions lors de
la soirée, celles-ci permettant de continuer à réfléchir sur la question. Les parties
informatives de la soirée sont restituées dans le présent dossier. Nous profitons de
ces quelques lignes pour remercier encore une fois Arnaldo et Joao pour leur
performance en « live » durant la soirée. En effet, ils ont réalisé pendant le débat, en
une heure et devant le public, un graffiti qui a permis à chacun de s’imprégner un
peu de cette culture.
 Pourquoi effacer les beaux graffs ?
 Mettre plus de murs à disposition des graffeurs ?
 Mieux éclairer les passages souterrains graffés pour rendre l’aspect plus sûr.
 Ce qui dérange et énerve les gens, ce sont les gribouillages !
 En dialoguant avec les jeunes, on peut inciter au respect des lieux.
 Ne pourrait-on pas davantage végétaliser les murs ?
 Dans l’architecture contemporaine, les murs en béton unis sont en vogue ... mais
ils appellent les tags et graffitis ! Une confrontation entre un art légal -
l’architecture, et un art illégal - les graffitis !
 Le tag, au contraire du gribouillage qui n’est que vandalisme, représente une
opposition au système dans lequel on vit.
 Graffs et Tags sont une agression visuelle, et non physique !
 Qu’est-ce qui est beau ? Parle-t-on tous le même « langage » ?
 Est-il possible de « récupérer » les jeunes en leur offrant des espaces pour
s’exprimer ?
 Un Graf légal est tout aussi valorisant pour l’artiste !
 La publicité est bien plus envahissante que les tags qui ont un aspect plus
humain !
 Pubs et tags m’agressent : je me sens coincé par le « système » !
 Graffer ou tagguer un mur en béton, n’est-ce pas une atteinte à l’oeuvre d’un
autre artiste, l’architecte ?
 Tags et Graffs, n’est-ce pas une résultante de la société de l’image - TV, pub,
etc... - dans laquelle nous vivons ?


 Commentaires d’habitants reçus par e-mail avant la soirée

Pour ma part, je serais plutôt "autorisante" et peu concernée. Je me sens effectivement beaucoup plus en réaction et polluée par les affiches publicitaires, images et messages, qui nous sont imposées sur la voie publique que par l’expression "inévitable-indispensable" d’ados qui marquent leurs territoires ou leurs dés¦uvrements à travers des oeuvres plus ou moins créatives. Nous acceptons l’un et rejetons l’autre et je préfèrerais que ce soit l’inverse... Si je peux amener une idée, je verrais bien d’immenses panneaux sur les parois des ateliers, recouverts d’affiches blanches utilisables par chacun et qui peuvent être changées tous les X temps, façon SGA.

Lucienne


Je trouverais particulièrement intéressant d’ouvrir cette réflexion aux principaux intéressées, aux taggueurs/taggueuses actuels et futurs taggueurs potentiels, à savoir nos enfants, je reste persuadée qu’une sensibilisation aux problématiques des uns et des autres ainsi que des propositions créatives pourraient en découler. Malheureusement l’heure prévue ne s’y prête guère et annonce surtout un débat d’adultes. J’aurais souhaité un débat/atelier/table ronde le mercredi après-midi ou le samedi matin par exemple,

Lucienne


Personnellement les tags me dérangent pas du tout même si je les trouve d’une qualité artistique souvent minable.
Je suis absolument contre qu’on les enlève continuellement, pour moi ils font partie de la vie d’un quartier.
Par contre je serais pour qu’on engage des taggueurs de s’occuper sans contrainte d’urgence dans l’exécution de faire des peintures murales.

Doris


A mon sens, nettoyer est sans espoir : ça reviendra de plus belle.
On peut essayer des couches protectrices décollables sur les portes (genre plastique autocollant blanc)
On peut envisager de peindre : il existe des teintes pour bois (lasure) qui pourraient donner un effet artistique assez doux et original pour changer des sprays couvrants

Claude


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Peintures murales à Genève et ailleurs - Isamu Krieger

Fresque murale à Genève - A. Fresco : visitez fresques murales - trompe l’oeil puis allez sous "géolocalisation"

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